Chez Lécuyer, le capital humain tisse la réussite

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L’entreprise tresse des sangles pour l’armée et tisse les rubans des maires. Une success-story à la normande, basée à Lisieux et Flers, où l’on investit dans le bien-être plutôt que sur les marchés financiers… À seulement 35 ans, Charles Odend’hal, est à la tête du spécialiste du ruban et des sangles multi-usages. Sous le nom de Fantex dans l’usine de Flers, ou Lécuyer-Norditec à Glos, près de Lisieux, le groupe produit plus d’un million d’unités par an. Des rubans de maires aux sangles pour des opérations d’hélitreuillage, en passant par des éléments de gilets pare-balles, des harnais de sécurité ou encore des drisses pour les bateaux… Elle fabrique tout ou presque.  » Cela va jusqu’au collier de détection pour les animaux sauvages en Afrique », s’amuse Charles. Ses clients sont des industriels, qui recherchent savoir-faire et rapidité. Deux ingrédients que cette PME familiale, fondée dans les années 1980 par son père, Thierry Odend’hal, sur les cendres d’un atelier datant de 1725, sait parfaitement mitonner, au point de pouvoir présenter un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros, en hausse constante depuis douze ans. Mais chez Lécuyer  » le vrai capital est avant tout dans l’humain, nuance le dirigeant. On parle souvent de chiffres, de marges, de bilans… Moi, je suis convaincu que la réussite se fait avant tout grâce à l’humain, à l’esprit d’équipe et à la qualité que les gens ont au travail ». Est-ce cette idée de l’entreprenariat qui, en 2002, a conduit le père à racheter les établissements Lécuyer en situation de faillite à Thiberville ? Et Charles, à sauver Fantex, le fabricant d’élastiques de Flers, lui aussi en liquidation judiciaire ?  » Mon père m’a transmis des valeurs », remercie le fils. Un certain flair, aussi… Dont celui de savoir s’adapter au marché. D’ailleurs, du tissage à l’ancienne, les deux entreprises du groupe ont certes gardé le savoir-faire, quelques machines-outils, mais pour le reste, elles ont largement basculé dans le monde moderne. On fabrique des machines sur mesure pour coller à la demande et contrer les produits importés. Avec vingt-cinq salariés, le groupe Lécuyer n’en est pas encore à sa taille critique. Les ateliers de Glos devenaient tout de même trop étroits. L’entreprise deviendra propriétaire, d’ici fin juin 2015, de l’ancienne usine de prêt-à-porter Caroline-Rohmer (4 700 m²), dans la zone de l’Espérance à Lisieux. Avec à la clé, quelques embauches  » à court ou moyen terme ». http://www.ets-lecuyer.com/
Ouest-France, 26 janvier 2015, Yann-Olivier Bricombert
Le Pays d’Auge, 27 janvier 2015, Julien Lagarde

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