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Agon-Coutainville. Les pots de rillettes d’Antoine font un tabac

L’association d’un poissonnier et d’un cuisinier a donné naissance à l’Atelier du poissonnier en 2010. Il emploie 25 salariés et affiche un chiffre d’affaires annuel de deux millions d’euros  » On a ouvert la poissonnerie un 1 er avril, se plaît à raconter Antoine Leclerc, le patron de l’Atelier du poissonnier. Fin décembre 2009, j’avais appris que l’unique poissonnerie d’Agon-Coutainville fermait. Dès janvier 2010, on avait un pas-de-porte à 100 m de là. Trois mois de travaux et on a ouvert. Antoine Guillais s’occupe de la poissonnerie, Antoine Leclerc crée un rayon traiteur et quelques rillettes de poisson.  » A l’été 2010, on en écoulait 15 000 pots ». Toutes les recettes – il y en a une trentaine – sont imaginées et mises au point par Antoine Leclerc.  » Elles sont élaborées avec des produits de qualité achetés dans les criées normandes. Les rillettes sont 100 % naturelles, sans conservateur ni épaississant », insiste le patron. L’Atelier du poissionnier confectionne aussi soupes et veloutés, tartares d’algues, ainsi que des tapas depuis juin.  » Antoine est toujours en recherche de saveurs et d’alliances nouvelles », confie son épouse Mathilde.  » On écoule 500 000 verrines par an, mais aussi des soupes en bouteilles et quelques conserves », note l’insatiable Antoine.  » Notre prochain projet est la construction, en 2016, d’un laboratoire plus grand et plus performant », espère Antoine qui a entrepris de lever un million et demi d’euros,  » avec ou sans les banques parfois trop frileuses ! » http://www.atelierdupoissonnier.com/
Ouest-France, 8 septembre 2015, Jean-Jacques Rebours

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