A Livarot, France Ouest Imprim a foi dans le papier

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Reprise en juin 2013, alors qu’elle était en liquidation judiciaire, à Livarot, France Ouest Imprim, 53 salariés, voit son avenir reprendre des couleurs  » C’est l’une des 100 plus belles imprimeries françaises », met en avant Joël Cerqueuil, l’un des nouveaux dirigeants de France Ouest Imprim (FOI), à Livarot. Il connaît bien la maison pour y avoir été embauché à sa sortie de l’école d’art graphique de Lisieux comme typographe avant d’en être son directeur général de 1994 à 2009. Deux ans après sa liquidation et sa reprise avec son copain d’école, l’imprimerie est revenue à l’équilibre, avec 6,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, et n’a licencié personne.  » C’était inespéré ! Depuis sa création en 1967, France Ouest Imprim a toujours maintenu son ambition d’être en permanence à la pointe des nouvelles technologies, souligne son dirigeant. Son outil de production s’est ainsi régulièrement adapté à la diversité des besoins du marché pour apporter des réponses pertinentes, efficaces et sur mesure ». Avec son parc de machines, FOI peut répondre à presque toutes les demandes, des finitions classiques jusqu’aux découpes les plus sophistiquées, en passant par le soft touch ou les cahiers numériques connectés, pour lesquels  » nous sommes les seuls en Europe à pouvoir proposer cette technologie ! ». Dans les années 70, en plein essor de la pub et de la com’, l’entreprise gagne des parts de marché auprès de grands comptes et suit une progression constante de son chiffre d’affaires. A l’étroit en ville, elle déménage dans la zone d’activités de Livarot et se modernise en passant de la typo à l’offset. Les affaires vont bon train.  » En 2010, nous sommes 108 salariés, y compris l’agence parisienne qui compte une quinzaine de personnes ». Tout va pour le mieux, lorsque le tonnerre frappe par trois fois.  » Coup sur coup, FOI perd ses trois plus gros clients ! » Une célèbre marque de café change d’imprimeur, tandis qu’un autre en difficulté financière lui laisse 160 000 € d’impayés… En 2013, FOI se décide à licencier. L’effectif est divisé par deux, puis l’entreprise est liquidée neuf mois plus tard. Pour regagner des marchés, la nouvelle équipe bâtit un projet industriel solide. Dans un secteur industriel très touché par la crise, FOI se repositionne sur le moyen-haut de gamme, avec un rééquilibrage entre ses 80 % de clients à Paris et ses 20 % en province.  » Notre volonté, confirme Catherine Vatier, directrice générale, est de développer notre chiffre d’affaires sur la Normandie ». http://www.foi-imprim.com/
Ouest-France, 23 juin 2015, Anne BLANCHARD-LAIZÉ

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